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Venasque-70-20-JB-[2]-Gn3-arumim

Venasque-70-20-JB-[2]-Gn3-arumim

  • C’est un festival de jeux de mots.
  • « Le serpent était le plus ‘’arum’’ : émoustillé ou nu, donc un rituel de fécondité sacrée.
  • « Il dit à la Isha : alors vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin… » : quand on exagère les rigueurs de Dieu c’est qu’on a déjà pris le parti d’y désobéir.
  •  Quel est cet arbre au milieu du jardin ? l’arbre de vie du roi cananéen ? mais la Isha atténue le ‘’mourir de mort’’ en « de peur que vous mourriez » !
  • « Vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal. » C’est quel arbre ? celui de la connaissance magique, totale. L’arbre de la Torah se mue en arbre magique de la connaissance globale.
  • Elle en prit, en mangea et en donna aussi à « « Isha » ! (le pronom possessif obtenu en ajoutant ‘a’ comme pour le féminin) Adam est devenu la faible !
  • Ils découvrirent qu’ils étaient « arumim » !
  • Quel arumin ?  l’extatique ou le nu ? Ils se cousirent des feuilles … C’est donc plutôt nu.
  • Ils pensaient être extatiques et ils sont tout nus !
  • « Ils entendirent la voix d’Adonaï … » c’était l’idéal de Josias !
  • « … qui se promenait à la brise du jour… » : il vient faire la paqad, la visite de Dieu
  • « Où es-tu ? – J’ai écouté ta voix, taTorah et j’ai craint ! » c’était l’idéal, mais ici cela signifie « je t’ai entendu arriver et j’ai fui, parce que je suis nu, i.e. retombé dans les cultes de la honte. »
  • Et qui t’a appris que tu étais nu, as-tu participé à ces cultes qui se font nus ?
  • C’est la Isha que tu m’as donnée…
  • C’est le serpent…
  • Maudit… maudit … = la vie quotidienne sans Alliance.
  • Le péché casse toute la joie de l’Alliance et l’homme est laissé à sa condition de sans Dieu.

Venasque-67-20-JB-[7]-Ish

Venasque-67-20-JB-[7]-Ish

  • Dieu l’amène à l’homme qui dit : « Ah pour cette fois-là, c’est l’os de mes os, la chair de ma chair (chair = limite mortelle de l’homme)
  • Mais ‘l’os de mes os’ ! ‘’os’’ en hébreu est ce qu’il y a de plus intime, le fond du moi du moi du moi !
  • La femme est à la fois complémentaire : ‘’isha’’ (avec un dagesh qui vient de la racine ‘anash’ qui veut dire ‘être en attente de’ ‘en dépendance de’ ‘en relation’) toute tournée vers son mari qui s’appelle ‘’ish’’.
  • D’où l’impression du féminin et du masculin. Or ‘’ish’’ vient de la racine ‘’oush’’ qui veut dire ‘être fort’.
  • C’est lui qui a la vie parce que c’est lui qui a la Torah, c’est à lui de garder la Torah.
  • Mais qui va lui rappeler à la maison qu’elle est l’alliance pour lui ?
  • « Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère… » ‘’quitter’’ chez Jérémie, c’est toujours abandonner les idoles des pères, ce que fera Abraham.
  • « Pour s’attacher », à Dieu
  • « s’attacher à sa ‘’isha’’ » s’attacher à la Torah.
  • « C’est pourquoi ils étaient nus et n’avaient pas honte. » Ce n’étaient plus les lendemains terribles de la prostitution sacrée où les femmes de paysans étaient réquisitionnées de force pour aller dans la cour du roi servir de prêtresse à ces messieurs les bien-pensants reliant le ciel et la terre !
  • On est passé à la Torah et c’est à la cour d’Ézéchias ou de Josias que cela pouvait se vivre.
  • Et c’était en même temps la condamnation de Manassé qui était retourné au culte des Ashera.

Venasque-65-20-JB-[5]-EzerKenegdo

Venasque-65-20-JB-[5]-Ezer-kenegdo

  • Quelques versets intermédiaires donnent à la création sa dimension cosmique : points cardinaux.
  • « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. »
  • un ‘ezer kenegdo’ :
  • ‘ezer’ : c’est toujours ce qui accompagne le nom de Dieu. Un miroir ? un emblême ? un étendard de Dieu. Quelque chose qui lui dise Dieu. Il ne peut renoncer à l’arbre de vie et pratiquer la Torah que s’il a rencontré Dieu et s’il a devant lui quelque chose qui lui rappelle Dieu, un soutien icônique. (Ce que des exégètes traduisent un « relatif transcendant » !)
  • En Égypte la plupart des divinités sont à face d’animaux.
  • Sur le même modèle, l’auteur écrit que Dieu met devant Adam tous les ‘ezer kenegdo’ à face d’animaux. « Ce n’est pas pour toi ! »
  • C’est donc déjà un texte anti-baal, anti-égypte.
  • Et ce qui doit en sortir c’est ‘l’Alliance’, mais c’est un mot masculin en hébreu ‘Berit’.

Venasque-63-20-JB-[3]-NeferKaRe

Venasque-63-20-JB-[3]-NeferKaRe

  • Quand on a fait une découverte aussi importante on ne peut pas ne pas la projeter et dire : notre monde à nous c’est l’Alliance.
  • Attention au mot ‘libération’ qui n’existe pas en hébreu. L’idée est exprimée par le ‘moi du moi’ !
  • Les premières lignes du poème : « Alors qu’il n’y avait rien… » On retrouve ce qu’il y a dans le désert !
  • Seulement le matin il y a de petites gouttes de rosée. Mélangée à un peu de terre, avec le souvenir des voyages en Égypte où on a entendu que Dieu a pétri l’homme sur lequel il a soufflé son Ka, on obtient, au lieu de Néfer Ka Rê, Adam Ka Adonaï !

Venasque-62-20-JB-[2]-Genese-2-3

Venasque-62-20-JB-[2]-Genese2-3

  • Oui ! Et pas l’exégèse en miroir (caramel mou ! = notre envie de spiritualité, de grandeur, de beaux sentiments…)
  • À la manière de Josias : toutes nos histoires humaines sont désormais placées devant Dieu comme un traité d’alliance avec Lui.
  • Comme Dieu nous abandonnant sa création en nous disant : prends mon enfant, élève-le, tu en es responsable !
  • Au passage, un détour par l’intermédiaire de Baruch 4,1 : La Torah de Josias, la réforme de Josias, la découverte de Josias, son renversement des structures de guerre en structures d’alliance avec Dieu, c’est ce qui doit commander l’origine du monde.
  • C’est ce qui est notre Torah.
  • Ce sera repris bien plus tard par le Siracide (24,23) « Toute la sagesse des peuples n’est autre que la Torah de Moïse. »

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